HAPPY NEW YEAR IN THE YEAR OF THE METAL OX
BONNE ANNÉE : L'ANNÉE DU BOEUF MÉTALLIQUE
(French at the end of this post. En français à la fin de ce post)
However, this post is not about the Chinese New Year, but about my friend Stanley Lewis and food!
Stanley will often come back in my posts as he was pivotal in my Montreal journey. I can never tire as I have so many wonderful stories to tell, a book’s worth perhaps?
I met him at a turning point in 2000, when I was going to give everything up and leave Montreal.
That day, the Boulevard St. Laurent was winter empty, around 11am where a snow storm had been, leaving its silence on the side-walk. I was sad and uncertain about my next steps, it all seemed over before it had begun. I walked up and down the city road, St. Laurent, trying to find all the reasons to stay in Canada. It dawned on me to go back to Southern France, to the place I had started out from 18 months prior.
As I got to Welch’s second-hand bookshop, I stopped to look in the window. There was a book on Man Ray in the front, yawning open, as if hoping someone would buy it. The lovely thing about Stephen’s shop, then (and now), was that one could sit for hours at the back, reading on the couch.
Welch’s was long, creaky, narrow and lovely, with that old house smell of slight damp, old books, and car fumes - it gave right onto the street. It was empty apart from a man on the couch bent into an art book. I sat at the opposite end. He did not look up, or even seem aware someone sat next to him. He wore a Russian hat and had high etched cheekbones. On first glance he resembled my father Marius. He had a smell of wood smoke and metal about him, and I noticed his hands were rough and weather-beaten, yet delicately traced a finger over the drawings he studied on the page. He suddenly looked at me and bellowed, “do you know me?” “No,” I replied. “Well, you do now!” And with wide gestures, he swept his arms open. “I am Stanley Lewis, the Montreal Sculptor. Do you want to see my studio?” Thus began a wonderful friendship which lasted till he died, six years later. You can read more about it here:
Once our friendship got underway, other than art, creativity and madcap ventures around Montreal, we ate. Stan would eat with all of his friends, the more the merrier, as his other life revolved around food, all food, anytime food, which would cheer his soul.
His favourite eateries were between Napoleon and Bagg Street: The Main Deli, Schwartz Deli and Le Vieux St. Laurent. Further down the road in China Town it was The Hong Kong Restaurant, which he treated as his home from home. No matter what reviews it has gotten over the years, this was Stan’s go to on lone nights when he needed a family to talk to. They loved Stan, he loved them. He was often invited like a family guest to the warmth and generosity of Chinese hosting. And many times it was free!
However, Stanley was Jewish and his real favourites were the Jewish foods at Schwartz, and the Main Deli. Smoked meat was his GREAT passion. Zoe Mapp and myself made an award-winning film called Birth of the Smoked Meat, which was Stan’s idea. I am so proud of this film because HE was the one who insisted over and over and over, we make this for our second-year film project.
Why did Stan insist so much?
He loved the Main Deli’s owner, Peter Varvaro, dearly, saying he was the only philanthropic man on the Main, wanting him to outdo Schwartz across the road.
Peter never let on to how he made his smoked meat - the spices I mean. This was his secret, he would never tell, and it died with him. No matter how many days, weeks, months we were hanging round filming, tasting and eating, we never found out.
Stan’s second best, after a smoked meat sandwich, were the Latkse- potato pancakes made by Barbie the Polish cook upstairs in the kitchens. (Side note, Barbie’s only job was at the Main during Peter’s time, when she first arrived from Poland in the late seventies.)
Stan would often say, her Latkes were nearly as good as the ones he remembered from his childhood. Even though they are an Ashkenazi east European Jewish snack, Barbie told us you can find Laktes all over Poland in different variations.
So, below, in memory of Peter, Stanley, Welch’s, Barbie, snow drifts and Montreal, here is one recipe of this simple, easy-to-make treat.
Great soul food
Thank you so much. Happy New Year. Happy Weeks ahead. And thank you for passing by.
If you enjoy this post, please pass it on.
If you would like to learn about documentary film production techniques, visit my website @ www.scatterflix.com for tips, techniques and lots of info on making your DIY film.
BONNE ANNÉE : L'ANNÉE DU BOEUF MÉTALLIQUE
Cependant, ce blog ne parle pas du nouvel an chinois, mais de mon ami Stanly Lewis et de la nourriture !
Stanly reviendra souvent dans mes histories, car il a joué un rôle essentiel dans mon voyage à Montréal. Je ne me fatiguerai jamais, car j'ai tant de belles histoires à raconter. Un livre peut-être ?
Je rencontré Stan à un moment-clé, en 2000, où j'allais tout abandonner et voulait quitter Montréal.
Ce jour-là, hiver, le boulevard Saint-Laurent était vide, 11 heures du matin, là où il y avait eu une tempête de neige qui avait laissé le silence sur le trottoir. J'étais triste et incertain de mes prochains pas, tout semblait terminé avant même d'avoir commencé. Je me suis promené sur la route de la ville, St. Laurent, en essayant de trouver toutes les raisons de rester. Il m'est venu à l'esprit de retourner dans le sud de la France, là où j'avais commencé, 18 mois auparavant.
En arrivant à la librairie d’occasion: Welchs Bookshop, je me suis arrêté pour regarder par la fenêtre. Il y avait un livre sur ManRay devant, ouvert en bâillant, comme en espérant que quelqu'un l'achèterait. à l’époque on pouvait s'asseoir pendant des heures, au fond, sur le canapé pour lire.
Ce qu'il y avait de bien dans la boutique de Stephen, à l'époque (et maintenant), c'est qu'on pouvait s'asseoir pendant des heures, au fond, sur le canapé pour lire.
Man Ray : Collection Van Vechten de la Bibliothèque du Congrès - Domaine public
Librairie Welch, 2000. Photo : Wang Ying. Découpages animés : Jeanne Pope
Welchs' était long, grinçant, étroit et charmant, avec cette odeur de vieille maison légèrement humide, de vieux livres et de fumée de voiture - il donnait directement sur la rue. Elle était vide, à part un homme sur le canapé, penché pour lire un livre d'art. Je me suis assis à l'autre bout. Il ne regardait pas en l'air, et ne semblait même pas conscient que quelqu'un était assis à côté de lui. Il portait un chapeau russe, et avec de hautes pommettes gravées ; à première vue, il ressemblait à mon père Marius. Il avait une odeur de fumée de bois et de métal autour de lui et j'ai remarqué que ses mains étaient rugueuses et rongées par les éléments, tout en traçant délicatement un doigt sur les dessins qu'il étudiait sur la page. Il m'a soudain regardé et a crié : "Tu me connais ? "Non", lui ai-je répondu. "Eh bien, vous me connaissez maintenant !" Et d'un geste ample, il a ouvert les bras. "Je suis Stanley Lewis, le sculpteur de Montréal. Vous voulez voir mon atelier ?" Ainsi commença une merveilleuse amitié qui dura jusqu'à sa mort, six ans plus tard. Vous pouvez en lire plus ici :
Une fois notre amitié commencée, à part l'art, la créativité et les folles aventures autour de Montréal, nous avons mangé. Stan mangeait avec tous ses amis, plus il était joyeux, son autre vie tournait autour de la nourriture, toute la nourriture, à tout moment, la nourriture qui réjouissait son âme.
Ses restaurants préférés se trouvaient entre Napoléon et Bag Street : The Main Deli, Swartz Deli et Le Vieux St. laurent. Plus loin dans China Town, c'était le restaurant Hong Kong, qu'il considérait comme son chez-soi. Peu importe les critiques qu'il a reçues au fil des ans, c'est là que Stan allait les soirs où il avait besoin d'une famille à qui parler. Ils aimaient Stan, il les aimait. Il était souvent invité, comme une famille, à la chaleur et à la générosité de l'accueil chinois. Et bien souvent, c'était gratuit !
Cependant, Stanley était juif et ses véritables favoris étaient les plats juifs de Swartz et le Main Deli. La viande fumée était son GRAND favori. Zoe Mapp et moi-même avons réalisé un film primé intitulé Smoked Meat, qui était l'idée de Stan. Je suis très fier de ce film parce que c'est LUI qui a insisté pour que nous fassions ce film encore et encore en deuxième année d'école de cinéma. Pourquoi ? Il aimait beaucoup Peter Vavaro; il disait qu'il était le seul philanthrope de la Main, et il voulait qu'il fasse Swartz en face.
Peter n'a jamais révélé comment il fabriquait sa viande fumée, les épices je veux dire. C'était son secret, il ne l'aurait jamais révélé ; c'est mort avec lui. Peu importe le nombre de jours, de semaines, de mois que nous passions à filmer, à goûter, à manger, nous ne le savions jamais.
Le deuxième plat préféré était le Latkse, la crêpe de pommes de terre préparée par Barbie, la cuisinière polonaise. (À noter que le seul travail de Barbie était au Main à l'époque de Peter, lorsqu'elle est arrivée de Pologne à la fin des années 70).
Stan disait souvent que ces Laktes étaient presque aussi bonnes qu'il se souvenait de son enfance. Tory Avey, blogueuse sur la nourriture : "Le shiksa dans la cuisine", dit : Les Laktes sont une invention ashkénaze plus récente qui a gagné en popularité en Europe de l'Est au milieu des années 1800. Une série de mauvaises récoltes en Pologne et en Ukraine ont conduit à la plantation massive de pommes de terre, qui étaient faciles et bon marché à cultiver.
Ainsi, ci-dessous, en mémoire de Peter, Stanley, Welchs, Barbie, les bancs de neige et Montréal, voici une des nombreuses variantes que vous pouvez trouver pour ce simple et délicieux snack.
Une petite cuisine de l'âme
Pour les latkes
1/2 kilo pommes de terre - puree
2 grands pommes de terre râpé
1 oignon , râpé
2 oeufs
I taise à soupe de farine de pain azyme
1 cuillère à café de sel
Poivre (au goût)
Huile végétale (pour la friture)
Compote de pommes. Crème fraîche. Saumon fumé
Eplucher, laver et sécher les pommes de terre.
Les râper puis les presser à travers une passoire fine ou un linge fin afin d'en extraire toute l'humidité possible.
Ajouter les autres ingrédients, bien mélanger pour obtenir un ensemble homogène.
Faire chauffer l'huile de friture. Confectionner des galettes de pommes de terre râpées. Les cuire à feu moyen environ 10 minutes en les retournant à mi-cuisson afin qu'elles soient bien dorées.
A la sortie du bain de friture, les disposer sur du papier absorbant. Serve avec Compote de pommes. Crème fraîche. Saumon fumé
Merci beaucoup, bonne année chinoise.
Merci de partager si vous aimez ce post
Another look at the past for-telling the future! The air you breath today, you have breathed it yesterday, and you will also breathe it tomorrow. And perhaps I will repricate the the latke experiment. But Somehow I feel that I will cheat. I always do when it comes to recipes. I always add an ingredient, replace, or just skip one that I do not have. To me eating and breathing are dear kissing cousins. You do not refuse to eat because you do not have or know all the ingredients. You do not refuse to breath air because of a previously unknown oxygen molecule. After all do you give a name to each oxygen molecule you breath? Happy New Year Jeanne!